NOTES
On ne pourra donc pas reprocher à Hugo d'imaginer celles qui suivent en les associant à Démocrite, lui voyageur confirmé mais dont on ignore aussi le détail des aventures. Ce qu'en dit Diogène Laërce, dont la suite du texte donné ici est utillisée plus loin en I, 3, 4 -voir la note à « Délos puis Pythagore »-, autorise tous les vagabondages: « Jeune et plein d'envie de s'instruire, Pythagore quitta sa patrie [Samos], et se fit initier à tous les mystères, tant de la religion des Grecs que des religions étrangères. Il passa enfin en Egypte, muni de lettres de recommandation que Polycrate lui donna pour Amasis. Antiphon, dans l'ouvrage où il parle de ceux qui se sont distingués par la vertu, rapporte qu'il apprit la langue égyptienne, et fréquenta beaucoup les Chaldéens. Etant en Crète avec Epiménide, il descendit dans la caverne du mont Ida; et après être entré dans les sanctuaires des temples d'Egypte, où il s'instruisit des choses les plus secrètes dela religion, il revient à Samos [...]. » (Les Vies des plus illustres philosophes..., VIII, ouvrage cité, p. 355-356.)